En toutes logiques, on devrait faire un cahier des charges avant d'attaquer quoi que ce soit ... sauf que dans mon cas, elle n'est le résultat de mes nombreuses bidouilles qui se sont pérennisées.

Et aujourd'hui (Mai 2018), je baigne dans la domotique depuis plus de 2 ans et les mêmes questions reviennent régulièrement lorsqu'on m'interroge sur le pourquoi, les écueils et la raison de mes choix. Bref, il était temps que je synthétise mes aspirations dans le domaine.

Pour beaucoup, la domotique a un but avant tout utilitaire. Pour moi, je m'y suis lancé pour le fun de réaliser des trucs en appliquant mes compétences dans les domaines de l'architecture logiciel, de la programmation et me relancer dans l'électronique. Pas de pression, pas de jalon, mais le plaisir de décrouvrir de nouvelles choses et de réaliser par soit-même.

Y allant pas à pas, je n'ai jamais établi de budget pour mon installation ; mes bidouilles ne se résument à chaque fois qu'à quelques €uros (voir dizaines d'€uros pour les éléments tout fait les plus chers) ... A ce jour, je doute y avoir mis plus de 200€, BananaPI, son disque et RFXCom compris. Le plus gros investissement reste le temps que j'y passe ... mais quand on aime, on ne compte pas.

Et pourtant, j'ai une domotique complète et très utile ... comme quoi ...

Il est évident qu'il ne faut pas mettre la maison et surtout ses occupants en danger ... mais la sécurité, c'est aussi :

• S'assurer que la maison reste vivable même si les automatismes sont HS : on garde donc les commandes manuelles par exemple
• Quelle ne dépendent pas d'élément extérieur ... telle que la liaison Internet : exit donc le cloud et donc la majorité des solutions du commerce.
• Que la partie informatique ne soit pas une passoire. La tentation est grande de permettre un contrôle depuis l'exterrieur (et évidemment, je le fais), mais cela implique des droits d'accès suffisant pour qu'on puisse garder le contrôle totale.

Qui sait à quoi ressemblera la technologie d'ici 5 ans, 10 ans, 15 ans ? Ben, pas moi. C'est pourquoi

• ma domotique se base sur un standard industriel (MQTT en l'occurrence), gage d'une certaine pérennité
• elle est à la mode micro-services ce qui signifie que plutôt qu'avoir une grosse application monolithique, j'ai plein de petits démons spécialisées et aux API banalisées. Il m'est donc aisé de changer un composant sans casser ou impacter quelque autre composant que ce soit.

Bref, ma solution est donc parfaitement communicante avec mes appareils, contrôlable par des outils supportant le protocole MQTT (sur mon téléphone par exemple) comme par mes propres développements ... et le tout, sans dépendre du moindre intermédiaire ou de l'Internet.
Ce qui laisse quand même à réfléchir sur certaines solutions commerciales soit disant ouvertes et communicantes, mais qui ne fonctionnent que par le Cloud et s'ouvrent par l'intermédiaire d'IFTTT : loin de ma propre définition de l'ouverture !