Suite au décès prématuré et bien-sûr éloigné de toute sauvegarde d'un disque dur, s'est fait sentir le besoin d'avoir une supervision de mes machines ... Et ça tombe bien, j'ai un "serveur" qui tourne 24/24 depuis que j'héberge moi-même le site que vous êtes en train de visiter. A base de PostgreSQL, de PHP et de Lua, j'ai donc développé Domestik.
Le serveur hébergeant Domestik se trouve dans ma cave ... juste à côté du compteur électrique. Ce dernier disposant d'une prise TéléInformation, autant en profiter pour mesurer aussi mes consomation et production électrique. Dans cette première version, une sonde Domestik Lua lit directement les informations reçues par 2 UARTs de mon BananaPI, au travers des devices ttyS. Simple léger, efficace. Mais un seul processus peut lire les informations à un instant donné.

S'ajouteront :

• une sonde qui interroge l'état de ma FreeBox (vitesse, marge, débit de chacun des canaux ...)
• une autre qui récupère les informations de mon onduleur à travers le démon NUT.

Tout ceci fonctionne très bien, les données sont historisées et interrogeables, il y a même des web services pour afficher certaines d'entres elles dans un conky ou un greffon de DE qui fonctionnerait sur une autre machine. D'où l'idée de créer un "home dashboard" ou tableau de bord sur un BananaPro muni d'un écran LCD dans le salon.

Mais une architecture aussi centralisée pose quelques problèmes :

• La fréquence d'échantillonage de Domestik doit être au moins équivalente à la fréquence de rafraîchissement du tableau de bord. Dans le cas contraire, ce dernier n'affichera pas les données à jour. Ce qui entraine mécaniquement une augmentation de la charge du serveur et de l'espace disque nécessaire à la base de données : pas vraiment une bonne idée.
• La liaison entre les sondes et des clients se fait en mode 1 à 1. Si un client à besoin d'une information, il faut que préalablement elle soit stockée dans Domestik, d'où un minimum de 2 appels de web service :

Sonde -> Domestik 

puis interrogation

Client <-> Domestik. 

Et ce, pour chacun des clients.

• Il n'est pas possible de pousser des alarmes : c'est aux clients d'interroger Domestik (Bon, ce n'est plus vraiment vrai avec l'arrivée des WebSocket ... il n'empêche que ça restera toujours moins efficace qu'un bus de messages comme le MQTT que j'utilise à partir de la V2, surtout lorsqu'on multiplie le nombre d'interfaces "Homme / Machine").
• Enfin, certains capteurs autonomes et connectés (ben oui, le IoT est à la mode comme je l'ai déjà dit) sont apparus récemment sur le marcher et à prix très bas. Mais leurs ressource limités ne permettent pas toujours de transmettre à des Web Services.