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Le Struthof


le 21 Mai 2004


Le Struthof est l'unique camp d'extermination situé sur le territoire français et comme ses occupants n'ont pas eu le temps de faire table rase lors de leur fuite, il est resté dans le même état que lorsqu'il était en fonctionnement (à l'exception d'un premier musée qui a été brûlé par des néo-nazis révisionnistes). Bref, une grande leçon d'histoire.

Les abords
- 67 Ko -- 67 Ko -- 70 Ko -- 119 Ko -- 90 Ko -
- 58 Ko -- 75 Ko -- 28 Ko -- 77 Ko -- 70 Ko -

Avant même d'entrer dans le camp, on est mis dans l'ambiance avec une nécropole de 1 120 tombes de déportés que surplombe le Mémorial de la Déportation en forme d'immense flamme et qui fût inauguré par De Gaulle en juillet 1960. Le monument renferme les restes d'un déporté français inconnu.

Le ravin de la mort
- 62 Ko -- 45 Ko -- 119 Ko -- 148 Ko -

La paternité de ce camp revient à Himmler qui décide de sa construction en septembre 1940 : les détenus étaient censés extraire le granit mais ce ne fût en réalité qu'un grand mouroir toujours surpeuplé et gardé par des matons réputés pour leur sauvagerie.

Le camp
- 67 Ko -- 55 Ko -- 67 Ko -
La potence,
bien en vue de tout le camp.
- 64 Ko -
Les dortoires ont disparu
- 52 Ko -
- 85 Ko -- 92 Ko -- 81 Ko -- 56 Ko -
Un dortoir
- 119 Ko -

Les premiers détenus arrivent en 1941, suivis en 1943 par les fameux convois « NN » (nuit et brouillard) aux passagers destinés directement à l'extermination. Les juifs n'étaient pas la cible privilégiée du Struthof, plus spécialisé dans le traitement des résistants ...

Le batiment d'expérimentation
- 277 Ko -- 266 Ko -

Horreur dans l'Horreur, le camp comporte son bloc cellulaire pour punir les prisonniers. En plus des 20 cellules au confort plus que précaire, les SS avaient à leur disposition 8 cachots dont la taille ne permettait ni de s'assoir, ni de se coucher, ni de se tenir pleinement debout ...

Le bloc cellulaire
- 41 Ko -- 26 Ko -- 46 Ko -- 34 Ko -- 42 Ko -- 59 Ko -- 60 Ko -

L'infirmerie était surtout un lieu d'expérimentation pour les professeurs Hirt et Wiener venus tout droit de Strasbourg.

L'infirmerie
- 20 Ko -
Une salle d'execution
- 44 Ko -- 35 Ko -- 54 Ko -
La table d'autopsie

Située à l'extérieur du camp, cette petite maison semble bien banale ... mais c'était en réalité une chambre à gaz qui complétait la machine à tuer : on estime entre 10 000 et 12 000 le nombre de personnes qui ont perdu la vie au Struthof.

La chambre à gaz
- 61 Ko -- 71 Ko -- 60 Ko -- 55 Ko -- 47 Ko -

Au début, les corps des suppliciés sont brûlés sur place, mais dès octobre 1943, un four crématoire en dur est construit à l'intérieur même du camp. Et subtil raffinement, la chaleur dégagée lors d'une crémation n'est pas perdue puisqu'elle sert à chauffer un ballon d'eau.

Le four crématoire
- 64 Ko -
Des urnes funéraires
- 76 Ko -
La gueule du four
- 46 Ko -- 61 Ko -
- 61 Ko -- 35 Ko -
Le monte charge
- 58 Ko -
Le ballon d'eau chaude
- 67 Ko -

Devant l'avancée des armées alliées, les 7 000 détenus restants sont transférés en septembre 1944 vers Dachau, après l'exécution de 140 résistants. Les Allemands évacuent dans la précipitation, laissant tout en l'état y compris les documents administratifs, et le 23 novembre 1944, la septième armée américaine libère le camp.


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