Le Cap Sizun |
Situé à la proue de
l'Europe continental, l'extrémité du Cap Sizun a su
conserver son côté sauvage et majestueux.
|
|
Lieu
hautement touristique et réputé dans le monde entier,
cette « fin du monde » fût
longtemps saccagé par l'afflux touristique et des
constructions commerciales anarchiques. Au début du XXè
siècle, cinq hôtels accueillent les touristes
fortunés sur la pointe elle-même. Pendant la seconde
guerre mondiale, les allemands y établissent une base
militaire (mais sans doute pas à cause de la beauté
du site !), et détruisirent tous les bâtiments
lorsqu'ils l'abandonnèrent.
Mais très vite, les baraques de marchandes reprennent leur
territoire, de manière anarchique. Là où l'océan
n'avait pas réussi à faire reculer la terre, les
touristes, leurs véhicules et les commerçants qui les
espéraient, étaient en passe de la désertifier,
de la ruiner. D'autant plus qu'une centrale nucléaire était
prévu à quelques kilomètres seulement de la
pointe ...
Même par temps calme, les courant sont très forts
| | |
Heureusement,
l'écologie est dans l'aire du temps, et, une fois rachetée
la mosaïque de propriétés qui rendaient impossible
quelque action que ce soit sur les 200 hectares du cap Sizun,
le Conservatoire du littoral a entrepris une action d'envergure pour
rendre le site à la nature : l'immense parking des années
60 est retiré à 800 mètres
dans les terres, les cabanes des marchants et les hôtels sont
détruits.
Notre Dame des Naufragés
| | Le sémaphore
|
Le visiteur doit maintenant payé
pour garer sa voiture près de la pointe du Raz, mais en contre
partie, une navette
fonctionnant au gaz naturel,
peut l'amener presque au bord de la mer, l'accès est aménagé
pour les personnes à mobilité réduite sans
massacrer le paysage et un diaporama émerveillera le visiteur
et permet d'en savoir plus sur les légendes qui entoure le cap
: la ville d'Is, les naufragés qui attirent à eux le
passant égaré ...
| | Les rochers sont aménagés et le touriste moyen peut s'aventurer très loin. Mais les quelques derniers mètres demandent quant méme un peu d'agilité
|
De notre coté,
nous avons préféré nous garer au parking de la
baie des trépassés et de poursuivre à pied
jusqu'à la pointe : belle balade par un temps magnifique
(juste un peu de brume montant de la mer limite un peu la vue)
permettant de découvrir les superbes falaises hautes de 72
mètres. Beaucoup de superlatifs mais le site le vaut vraiment,
comme on peut le voir sur ces photos. Après avoir dépassé
le seul bâtiment qui subsiste sur la pointe, le sémaphore,
et la statue de Notre Dame des Naufragés, on se retrouve face
à un large panorama. Par temps clair, on peut voir les phares
d'Ar Men et de Tévennec et même la
terrible île de Sein.
|
|