L'histoire de l'économie de la Guadeloupe est mouvementées et a dû s'adapter face à la concurrence. C'est pourquoi, cette ancienne plantation de café jusque dans les années 40 fait maintenant pousser de la banane. Et c'est juché sur un énorme char à bancs tiré par un tracteur que l'on apprendra peu à peu tout de ce fruit.

Contrairement à l'idée reçue, le bananier n'est pas un arbre, mais une grande herbe et il faut au minimum 4 pieds pour une bonne fertilisation. Le bananier arrive à maturité en 7 mois et 4 mois sont nécessaires aux régimes pour être ramassé. Puis le pied meurt et est coupé : de nouveaux rejets partent de la souche pour créer la génération suivante et ce pendant 5 ans.

Pour protéger les fruits des insectes, des oiseaux et des rongeurs, les régimes sont entourés de grands sacs bleus (à l'esthétisme douteux, il faut bien l'avouer), ce qui permet par la même d'accélérer leur maturation. On notera aussi quelques régimes qui ont été coupés et laissé au pied des plantes : ils ont été sacrifiés pour les rongeurs qui trouvent ainsi leur pitance sans devoir s'attaquer aux plans eux-même.

Il est recommandé de visiter le jardin de la propriété composés de nombreuses variétés tropicales : Caféiers, cacaotiers, avocatiers, beaucoup de fleurs bien sûr, mais aussi une belle collection de bananiers venus du monde entier.

Impossible de louper la maison de maitre en bois blanc dans le plus pur style créole ... mais elle ne se visite pas.