Son agglomération regroupant à elle seule 40% de la population et la majorité de l'activité économique, Pointe-à-Pitre fait grande ville : pas très dépaysant lorsque l'on débarque car l'aéroport se trouve dans un cartier qui n'a pas grand-chose à envier à l'architecture des banlieues des grandes villes de métropole.

Lorsque l'on se rapproche du centre, on ne peut pas ne pas remarquer le côté hétéroclite de l'architecture : la ville a en effet eu une histoire mouvementées avec son lot de cyclones, incendies, épidémies et même tremblement de terre et la ville que nous connaissons aujourd'hui a été re-façonnée après l'incendie du 18 Juillet 1871.
On y trouvera pêle-mêle des bâtiments modernes, des maisons de style colonial et quelques bâtisses délabrées quant ce ne sont pas carrément des ruines.

Pour faire plaisir à ses sens, il est indispensable entrer dans le « Marché aux Epices » ou « Marché Saint-Antoine ».
Mais attention, il faut acheter pour pouvoir prendre en photo les vendeuses toutes en couleurs ... (c'est le seul moment de notre voyage où on a senti ces dérives trop connues des zones les plus touristiques de la métropole où l'argent du touriste est plus important que l'accueil).

Autre lieu très coloré : le port avec son marché aux poissons.

Cartier à la réputation sulfureuse, Carénage à un petit quelque chose d'un bidon ville avec ses cases traditionnelles en bois construites par bouts de briques et de brocs et peintes de couleurs vives. C'est peut-être le coin que nous avons préféré par son ambiance très dépaysant et ses habitants vraiment sympa comme dans ce petit bar où nous sommes entrés pour boire notre premier 'ti punch. De plus, il y avait juste a côte, dans un terrain vague, un orchestre qui distillait une musique très caraïbe : très bons souvenirs tout ça !

Pour finir, quelques photos de la place de la victoire.