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Vue sur la baie a marrée basse ...

... et lorsque la mer monte.

L'Archange Saint Michel au sommet de l'eglise

Le mont Saint Michel
21 Juillet 2001

Vue du mont depuis le debut de la digue, construite en 1877 - 98 Ko - Vue du mont depuis un des parking (Attention a la marrée !) - 110 ko -

Impossible de passer dans la région sans faire un arrêt au mont Saint Michel. D'une notoriété internationale, c'est la grande affluence l'été (et on n'y a pas échappé, mais j'ai essayé que ça ne se voit pas trop sur les photos). Malgré ces conditions extrêmes, le mont vaut largement qu'on le visite, surtout si cette visite inclus l'abbaye qui est vraiment magnifique. Par contre, il est très très difficile de voir grand chose des zones non payantes à cause de l'afflux touristique, sauf tôt le matin.
Bref, on ne s'est pas trop attardé sur les remparts construits du XIIIe au XVe siècle, ni sur la ville elle-même.

L'abbaye - 120 Ko - Autre vue de l'abbaye (sans les échaffaudages) - 115 Ko -
Vue sur la baie depuis les remparts

Vue sur la baie entre deux maisons du bourg

Autre vue sur la baie depuis les remparts avec une vue imprenable sur les alignements de cars

 
Armoirie de la porte du roi du XV

La grande rue depuis la porte du roi

On rentre dans la ville par la port de l'Avancée suivit par la porte du roi du XVe dont on peut voir encore la herse.
La grande rue est étroite et bordée de maisons du XVe et XVIe siècle, mais difficile d'en profiter vraiment tellement il y a de monde. Lieu très touristique oblige, de nombreux commerçants attendent les portes-feuilles des touristes de pied ferme. Il parait qu'il en était de même au moyen âge où les marchands étaient déjà à l'affût du pèlerin !
La "Mère Poulard" est un restaurant très réputé (les prix s'en ressentent) qui a fait plein de petits : l'hôtel, la boulangerie, le bar, on s'attendrait presque à voir les toilettes ...

Une statue de la Vierge en facade
Un montoi



difficile de passer !

 
Escalier du grand degré surmontée d'un pont fortifié du XVe

Façade de l'église abbatiale

La visite de l'abbaye

Défenses de l'abbaye

La visite commence par la salle des gardes. On y accède par un premier escalier très abrupte et sombre, qui en impose au visiteur et qui se nomme "Escalier du gouffre". La salle des gardes est encore utilisée mais de nos jours, le rôle du garde est de vérifier que le visiteur a bien acquitté le droit d'entrer. Après avoir montré patte blanche on arrive à l'escalier du Grand Degré de 90 marches. Sur la gauche, les bâtiments abbatiaux, sur la droite l'église et au sommet la terrasse du Saut Gautier. Elle tient son nom d'un prisonnier qui s'y serait jeté.

On arrive à la terrasse de l'ouest, qui fut l'ancienne église abbatiale détruite dans un incendie au XVIIIe. Vue imprenable sur la façade reconstruite en 1780 , sur la baie et sur la flèche du clocher construite en 1897 et la statue de l'archange qui la chevauche.
Pas de photo de la flèche car elle était en réparation avec pleins d'échaffaudages





L'Archange Saint Michel au sommet de l'eglise
 
L'archange Saint Michel muni de son glaive pour terrasser le diable et d'une balance pour la pesée des ames

L'église

L'église reposant sur des cryptes, elle se devait d'être très légère, d'où un choeur très lumineux et élancé qui contraste avec la nef de style roman très sobre. En effet le choeur de l'église romane initiale s'est écroulé et a été reconstruit en gothique flamboyant de 1446 à 1521.

 

La merveille

Le monastère gothique qui se trouve au nord de l'église se nomme humblement la merveille. Il fut construit de 1211 à 1228 à la suite d'un incendie (1204). Si l'extérieur ressemble à une forteresse moyenâgeuse, l'intérieur est très beau.
La visite se fait de haut en bas, donc par ordre chronologique inverse.

Une des galerie du cloître

Le cloître

Étant au sommet de l'édifice, il se devait d'être aussi très léger. Le jardin a été reconstitué en 1965 et est entouré d'une galerie soutenue par de petites colonnettes richement décorées. Les peintures originelles ont disparu au fil du temps.

Le jardin du cloître

Le réfectoire

Pendant que les moines prenaient leur repas en silence, le lecteur faisait la lecture depuis la chaire qui se trouve au sud de la pièce. Il règne dans le réfectoire une lumière étrange : en effet, on ne voit que les baies au fond de la pièce, qui ne peuvent apporter toute cette lumière diffuse. En avançant, on se rend compte que les murs latéraux sont percés d'étroites fenêtres, au fond de profondes embrasures. A nouveau, il ne faut pas oublier le poids énorme que doivent soutenir ces murs.

Le réfectoire
Hormis les visites de groupes, seul l'entrée de cette pièce est accessible.
 


Au même étage on trouve aussi l'ancienne abbaye romane, et les 3 cryptes. On remarquera particulierement la crypte des gros piliers du XVe siècle (10 piliers de 5 mètres de circonférence !).
Plus loin, on trouve la grande roue qui permettait d'actionner le monte charge construit lorsque l'abbaye était transformée en prison : comme des hamsters, 5 ou 6 prisonniers montaient à l'intérieur pour l'actionner.

A l'étage inférieur, se trouvent la salle de travail de moines : "la salle la plus confortable des moines car un bon travail nécessite un peu de confort". On y faisait principalement de l'enluminure et des copies de manuscrits. En fait, le confort se résume principalement à un meilleur chauffage (2 grandes cheminées) et un bon éclairage. Les moines qui travaillaient ici étaient d'ailleurs dispensés de certains des offices religieux pour profiter au maximum de la lumière du soleil. Cette salle est aussi appelée salle des chevaliers.
L'abbé accueillait les rois et les visiteurs de marque dans la salle des hôtes. Longue de 35 mètres, elle était divisée en 2 par de grandes tentures lors de fastueuses réceptions : d'un coté les invités, de l'autre la cuisine avec 2 grandes cheminées pour faire cuire les victuailles. Quel différence avec la vie des moines, très austère et sévère !!

Malheureusement, peu de photos car ... panne de batteries