Alimenter son banana n'est pas aussi simple que cela puisse paraître : il y a plusieurs possibilités, des choses à proscrire et même lorsqu'on le fait correctement, des risques à prendre en compte ... faute de quoi, notre précieuse banane va finir en générateur de fumée.
D'après les forums, il est "relativement" facile de griller son Banana : en réalité, c'est la diode D5 qui crame, elle se trouve au dos de la carte, non loin des ports SATA et d'alimentation. La carte devrait refonctionner si on la change (diode Schottky référence 1N5819, type:SOD123).
On peut évidemment considérer ça comme un vice de fabrication, étant donné que le PMU est censé disposer de protections contre les sur/sous tensions et les surcharges . Bref, pour éviter de griller cette diode, il faut :
Les prises USB sont capables d'alimenter des périphériques ... mais avec modération. Sans problème, j'ai pu connecter un clavier et une souris, mais attention aux disques durs USB.
Pour la même raison, si on doit ajouter un HUB, il est plus sûr qu'il soit auto-alimenté ... mais il faut absolument qu'il ne réinjecte pas du courant vers son hôte.
Contrairement aux Rasberry, il est à proscrire d'alimenter un BananaPI par son port GPIO. Attention donc à certaines cartes d'extension concues pour Raspberry.
La diode D5 n'est pas dans le circuit d'alimentation du disque SATA. Cependant, les pistes sont étroites et donc limitées en ampérage. Attention en particulier au courant d'appel au démarrage.
Comme me l'a prouvé mon test précédent, il est préférable d'utiliser une alimentation d'1A minimum, faute de quoi, le système risque de stopper si sa charge devient trop grande. Si on souhaite qu'il alimente lui-même un disque dur (ce qui est mon cas sur bPI), on ne descendra pas en dessous de 2A. Plus ne sert à rien car, comme nous allons le voir, la conception de la carte ne permet pas de plus fortes intensités.
De plus, toutes les alimentations ne se valent pas et elles ne délivrent pas toujours une tension très stable : si le PMU détecte que la tension descend en dessous d'une certaine valeur (un peu en dessous de 4,5V d'après mes observations), il stoppera le système.
La méthode préconisée par le fabriquant est d'utiliser le port mini-USB dédié qui se trouve juste à côté du port Sata : en rouge ci dessous.
Il est aussi possible de le faire par le connecteur OTG, la seconde prise mini-USB en vert. Dans ce cas, la consommation doit être limitée à moins de 1A.
Il est enfin possible d'alimenter le BananaPI par le connecteur qui est sensé alimenter un disque SATA. Ci-dessous, je vais décrire le montage que j'ai utilisé pour Torchwood.
Attention à la polarité sur le connecteur de BananaPI : le plus se trouve sur l'intérieur, donc sur la droite ; bref, le fil rouge sur la photo.
Ce qui donne :
Pour qu'une PCU délivre le moindre courant, il faut l'allumer, ce qui consiste à mettre à la masse le pin PS_ON# comme sur le schéma ci-dessous.
Crédit : plus d'information sur le site http://www.adnpc.net d'où j'ai honteusement tiré ce schéma.
Côté avantages :
Le principal inconvénient est que ce type d'alimentation est très largement surdimentionnée : il faut savoir qu'une alimentation de PC, même à l'arrêt, consomme 10 & 15 watts pour rien, soit quasiment 3 fois ce que demande le BananaPI et son disque en fonctionnement. Evidemment, c'est encore pire en fonctionnement.
ATTENTION : les PSU de PC peuvent délivrent des intensités très fortes (jusqu'à plusieurs dizaines d'ampères pour les plus grosses). Il faut donc prévoir les sécurités adéquates.
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