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Eté 2017 - Naples et Pompéi

Well, well, well : fort du constater ... qu'on ne prend jamais le temps après coup de mettre en ligne les photos (y'a qu'à voir le retard monumental et les mises en lignes incomplètes sur la page voyages) et pour profiter de l'accès internet quasiment généralisé grâce à la disparition de l'itinérance, nous allons tenter une nouvelle expérience : la mise en ligne quasiment en temps réel de notre voyage à Naples et Pompéi ...

Pourquoi ?

Ca faisait très longtemps que nous souhaitions visiter Pompéi, voyage toujours reculé mais voilà, Océane a étudié l'empire Romain à l'école, un reportage est passé à la télé indiquant que le site se détériorait dû fait du tourisme et du manque de moyen pour l'entretenir ... la décision est prise, allons-y !

28 Juillet 2017 - Le départ

Levés aux aurores (bon ok, 8h30) pour départ dans la foulée (presque, 10h, le temps de dire "au revoir" au chat et au poisson - oui, il n'en reste qu'un -), direction le tunnel du Mont Blanc avant la cohue ...
Arrivés à la rampe d'accès, nous voilà stoppé net à quelques centaines de mètres de l'embouchure ... La radio nous annonce un très optimiste "7 minutes d'attente" : vit-elle dans un monde parallèle, dans un autre fuseau horaire, ou se moque-t-on de l'usager ? C'est une bonne demie-heure que nous resterons bloqué, le temps de faire passer quelques convois de camions TIR bien pollueurs.

Nous voilà donc en Italie

Que nous a-t-on pas dit sur la conduite transalpine ? Presque un domaine de non droit où doit s'exprimer sa virilité si on veut passer ; le danger à chaque kilomètre ...

Ben en fait, non !

L'un dans l'autre, c'est assez plaisant et on apprécie de pouvoir se laisser aller à quelques "lâchages de chevaux" lorsque la route se dégage pour éviter l'ennuie.

Cependant, tout n'est pas rose non plus :

Parlons en d'ailleurs des bouchons. Même si ce n'était que la veille de la "grande transhumance", nous y avons eu droit et c'est ... chiant ! Et lorsqu'ils se produisent à proximité d'une ville, ça vire vite au jeu vidéo : ça double à droite, à gauche, voir (très rarement) sur la voie d'arrêt d'urgence.
La seule grosse frayeur du voyage : Tout le monde stoppé alors qu'on roulait à 130/140 sans rien pour prévenir ... merci les réflexes, merci à notre ange gardien qui a fait qu'il n'y eut personne sur la voie du milieu !

Particularité des autoroutes italiennes : il y a très (très très) peu d'aires de repos et parfois même pas équipées de toilette (la gente féminine appréciera !).
Par contre, il y a des sortes de petits renfoncements en bordure : au début, on pense que ce sont des refuges pour les voitures en panne ... mais alors pourquoi y avoir mis des poubelles ? Non, en fait, les gens les utiles comme de petits "parking" où l'on s'arrête pour faire pipi ... Et comme il n'y a pas de voie d'accélération, c'est tout de suite un peu plus joueur !

700 km plus loin : Toscana Verde

Nous avions décidé de couper le voyage au niveau de Florence. Nous voici donc au Toscana Verdé, un 4 étoiles en pleine campagne à Laterina. Un 4 étoiles, ça se paye bien sûr ... enfin, sauf que l'immense chambre, avec mezzanine et d'une surface digne d'un appartement, ne nous a rien coûté : juste compensation pour les longues semaines passées à Paris pour le taf !

29 juillet 2017 - En route pour Naples

Le matin, nous profitons de la piscine ... jusqu'au début de l'après-midi : pourquoi se presser de toute façon, les prévisions trafic sont au rouge.

Ben les prévisions se seront un peu gourées : les 440 km restants se feront sans le moindre ennuis. Nous voici arrivé à notre premier lieu de villégiature : l'I7pini à Torre del greco, à quelques km de Naples.

30 juillet 2017 - Visite de Naples

Pour attendre le centre de Naples, le plus pratique reste encore le train : ça tombe bien, nous avons une gare à quelques dizaines de mètres.

La gare de "Villa delle Ginestre" met directement dans l'ambiance : quasiment à l'abandon, tout est crade, pas le moindre horaire ... ni simplement la direction des trains (par chance, les trains y roulent à gauche comme en France donc c'est la voie la plus proche de la mer qui mène à Naples). Les grapheurs s'en sont donnés à coeur joie, pas un centimètre sans un tag ... ambiance décadence garantie.

Le reste de la ligne est à volo : matériel désuet, sans clim, largement graphé, la végétation gagne jusqu'à toucher les wagons. Le voyage sur la voie métrique reste malgré tout relativement agréable et surtout rapide ...
Descente Piazza Garibaldi.

Astuce

Perdu dans une petite gare ? Comment savoir où va le prochain train et surtout s'il s'arrête à votre gare ?

La suite, c'est sur la page dédiée à Naples.

Nous y avons bien entendu mangé dans un restau typique : les prix y sont vraiment très abordables, même dans la zone la plus touristique.

31 Juillet 2017 - La côte Amalfitaine

Joris espérait que cette virée sur la côte serait synonyme de plages : malheureusement, ce ne fût pas le cas !
Certes les paysages sont magnifiques, mais il est simplement impossible de se garer où que ce soit. Si par chance, l'une d'elle est trouvée, ça n'est qu'à vil prix. Bref, nous avons fait beaucoup de voiture, jusqu'à saturation peut-être.

Nous avons quand même fait 1 heure de pause à Cetara pour aller nous baigner et visiter un peu le village (l'église vaut d'ailleurs vraiment le détour, même si elle n'est pas mise en avant dans les guides).

Le second arrêt plage est en toute fin du périple, à la Spiaggia Di San Caterina de Sorrento : nous y sommes restés 2 bonnes heures à patauger. Malheureusement, pas grand-chose à voir sous la surface car l'eau était trouble et pas très propre.

Plus d'info et de photos sur la page de la Côte Amalfitaine.

1 Août 2017 - Pompei

Nous touchons donc au but de notre voyage !

Comme toujours, le plus simple pour y aller est encore le train ... sauf qu'en l'occurrence, la voie fait une fourche et il y a donc plusieurs gares "Pompei" :

(Gentil car comme je l'ai dit précédemment, les gens sont très serviables : et si nous nous attendions à un contrôle des billets, non, le contrôleur nous a indiqué le bon chemin sans qu'on ne lui demande rien, merci à lui.)

Sur le quai de "Torre Annunziata" pour attendre (longtemps bien sûr), la correspondance avec "Pompei Scavi".

De la queue, nous allons en avoir, pas loin d'une heure. Mais cela aurait été pire si nous étions arrivés avec les trains suivants. Normalement, il existe une carte ArteCard censée vous faire "bénéficiez de la gratuité dans les 2 premiers sites visités, ainsi que 50% de réduction sur les suivants, incluant les transports et ce, sur 3 jours" ... mouai : sauf qu'à la gare, ils nous ont renvoyé à l'entrée ... qui nous ont renvoyé à la gare. Bref, pas d'ArteCard. Il faut savoir que de toutes façons, les enfants ne payent pas dans les musées et que les nôtres étaient trop fatigués (et un peu saturés de vielles pierres) pour que nous visitions le moindre musée. De plus, calcul fait, malgré toutes nos visites, nous n'aurions gagné que 3 ou 4€ ...

Pour être complet sur les tickets, n'oublions pas le vaselinesque "billet coupe-files" qui se prend sur internet et pour 12 €uro minimun en plus pour la famille. Il faut se méfier aussi car certains sites ommettent de dire que c'est gratuit pour les moins de 18 ans de l'union européénne et vendent des billets à prix réduit + leur surplus. Donc ce billet permet de passer devant tout le monde, enfin devant ceux qui n'ont pas de billet coupe-files mais il reste tous ceux qui ont un billet coupe file et tous les groupes avec guide. Alors, si on aime bien passer devant les autres (parce qu'ils le valent bien !), l'exploration par autrui de notre séant ne nous attire guère : Maman fera la queue, Papa des photos aux alentours (oui, j'ai le beau rôle ... plus sérieusement, je tentais ma chance à une autre caisse plus éloignée).

Nous voici donc enfin dedans !
Et ne nous voilons pas la face, Pompei se mérite : certains se targuaient d'avoir fait la visite en 2h ... franchement, à moins de rester dans le circuit principal (voir plus bas), nous y avons passé une bonne grosse journée ... et encore, en ayant fait l'impasse (souvent involontairement par fatigue) sur pas mal de choses : le théâtre, la Nécropole de la porte Nocera et la Villa Del Misteri. Mais nous en sommes ressortis fourbus (nous aurions marché quand même dans les 14 km d'après le téléphone de Sonia), les audio-guides muet par manque de batterie, les appareils photos et téléphones pas loin du même état : bref, c'est très sportif !

La carte fournie à l'entrée propose plusieurs itinéraires : ils ignorent parfois quelques beaux monuments (par exemple la magnifique maison d'Obellio Firmo un peu excentrée) et/ou font l'impasse sur des "régions" entières. Le plus couru étant sans doute "Pompei per tutti" (entièrement équipé pour les poussettes ou les fauteuils roulants) : allant principalement de la porte Marina à l'amphithéâtre. Papa qui adore la foule et qu'il y ait des gens sur ses photos y a été servi. Le pire étant encore le forum ; Simplement surpeuplé, un seul qualificatif : C'EST LA GUERRE ! 

Peut-être aurions-nous dû mieux préparer notre visite et faire une sélection plus précise, sauf que :

Toutes les maisons sont plus ou moins construites sur le même modèle : l'atrium et son impluvium pour récupérer l'eau de pluie, des cubiculum ou chambres à coucher et des boutiques (tabernae) en front de rue ... c'est incroyable le nombre de tavernes, boulangeries et autres magasins en tout genre qu'on y trouve donc.

Mais retour au XXIe siècle : malgré la beauté des fresques, certains ont trouvé intelligent d'y graver leur nom Lamentable !

Nous finissons par l'amphithéâtre dont il n'est pas possible de visiter les coulisses : un peu frustrant donc, on en a visité des plus jolis. A noter qu'il y avait une expo photos sur le fameux concert des Pink Floyd "Live at Pompeii".

Il est 19h : c'est donc fourbu que nous nous précipitons sur la sortie pour rendre les audiopguides muets depuis longtemps par manque de batterie ...

Nos conseils

2 Août 2017 - Le Vésuve et Herculanum

Encore fourbu de la visite de la veille, direction "Ercolano Scavi" de la Circumvesuviana pour une journée qui s'annonce encore bien sportive.

Le Vésuve

Malgré quelques critiques négatives trouvées sur le net ou sur Google Maps, nous avons choisi d'y aller en bus ... et fait de bus, il s'agit de taxis ; le chauffeur nous indiquant que la route est trop sinueuse pour un car (c'est surtout que ces taxis à 8 places leur permettent plus de rotations).

Les 20€ inclus à la fois le transport et l'accès au volcan (10€) : sachant que le parking est payant, sachant que le taxi nous évite presque la moitié de la montée ... les 10€ "transport" nous ont semblé bien rentabilisés ! D'autant plus que la forêt a subi un incendie le mois précédent : évidemment, plus d'ombre et une odeur de calciné bien désagréable.

(Pour la montée, peut-être que ça dépend de la saison : quand nous y sommes aller, obligation de se garer "Piazzale di Quota 800" alors que d'autres visiteurs ont visiblement pu aller jusqu'à "Piazzale di Quota 1000" comme notre taxi ; sans doute pour éviter un engorgement).

Le kilomètre restant se fait en une vingtaine de minutes sous une tiède pas possible et ... sans point d'eau ou ombre. Des baraques à touristes vous attendrons bien sûr au sommet. La montée en elle-même n'a rien de compliqué : un grand chemin bien large où les tenanciers des dites baraques montent en voiture.

Un sentier très large permet de visiter à peut-pret 1/4 de la circonférence du cratère : "pour le reste, c'est interdit car c'est dangereux et il vous faudrait un guide". Mouai ... pas pire que nos pierriers. Mais bon, le temps presse, le taxi nous attend.

Herculanum

Herculanum se visite beaucoup plus vite que Pompei, le site étant beaucoup plus petit et moins fréquenté que Pompei. Nous n'y avons passé que 2h30 et fait l'impasse à nouveau sur les lieux extérieurs. Un peu long n'aurait pas été un mal, mais nous avons pu visiter en prenant le temps suffisant toutes maisons du site de fouilles principal et ... nous sommes crevés de la visite de la veille et de la rando au Vésuve.

Dès le passage du porche, on comprend le problème d'Herculanum : les ruines se trouvent SOUS la ville moderne et s'il a été découverte avant Pompéi, les fouilles ont toujours été problématiques. De plus, de ce que j'ai lu, les archéologues préfèrent réduire les fouilles pour conserver en bon état ce qui reste enseveli n'étant pas sûr d'avoir un budget suffisant.

La ville a été ensevelie sous un épaisse couche de boue, ce qui fait qu'elle est nettement mieux conservée que Pompéi : on y trouve beaucoup plus de maisons presque complètes, parfois même avec leur étage, des peintures et des parements impressionnants et même des restes d'objets en bois.

Comme à Pompéi, on a ici aussi une bonne image de la connerie humaine avec des dégradations sur des fresques millénaires.

Alors Pompéi ou Herculanum ?

Les 2 mon capitaine !

4 Août 2017 - Vulcano Solfatara

4 Août 2017 - Retour à Naples pour visiter le "Napoli Sotterrana"

Retour au vieux quartier pour visiter le Naples Souterrain (et accessoirement prendre des photos de ce qui nous avait échappé la première fois).

Comme dans beaucoup de villes, le sous-sol de Naples est un véritable gruyère : des trous y ont été creusés évidemment comme carrières pour les maisons, mais aussi pour stocker de l'eau et ce, dès l'empire Romain. La visite montre ces différents aménagements au fil du temps.


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